Le Secrétaire Exécutif National (SEN) des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), Paul Hounkpè était sur l’émission dénommée « la manivelle » d’Esae Tv hier. Quelques heures après la publication du communiqué du président d’honneur Boni Yayi sur sa page facebook, le ministre Paul Hounkpè en a profité pour flécher l’ancien patron de la Banque ouest-africaine de Développement (BOAD), chose rare.

Il est vrai qu’en début d’émission, le Secrétaire Exécutif National (SEN) des Forces Cauris pour un Bénin Emergent, Paul Hounkpè a laissé entendre qu’il n’est pas là pour répondre à son président d’honneur, Boni Yayi. Au motif qu’il avait été invité maintes fois par nos confrères sans pouvoir honorer les rendez-vous. Toutefois, la coïncidence paraît trop curieuse et les réponses aux questions, d’entrée laissent croire qu’il a essayé de mettre des gants. Seulement qu’à la lecture des comportements des uns et des autres, le degré de pourrissement de la crise oblige parfois, chaque protagoniste à réagir en fonction des coups reçus. « Le président Boni Yayi était derrière toute la crise », a déclaré le ministre Paul Hounkpè. A priori, ces propos induisent qu’il a en travers la gorge vis-à-vis du leader charismatique des FCBE, qui pourtant par deux fois, a tenté de réunir les deux camps et en appeler à une réunification. « Certains camarades disaient qu’ils étaient du camp du président d’honneur », a renchéri l’ancien ministre de la culture de Boni Yayi pour étayer ses propos, aux fins de montrer que l’ancien président de la République a dans cette crise, choisi son camp. Ce qui est certain, à travers ses déclarations, le ministre Paul Hounkpè a rejoint l’ancien Directeur du Fonds national pour le Développement des Activités de la Jeunesse, des Sports et Loisirs (FNDAJSL), El Farouk Soumanou qui était en début de semaine sur l’émission Actu Matin de Canal3 Bénin. En effet sur l’émission, l’ancien D/FNADJSL a déclaré lui aussi que Boni Yayi est « à 80 % » avec l’autre camp. Le président d’honneur est-il réellement derrière la crise ? A cette question, il est difficile d’y répondre. Seulement, pour fédérer les énergies et conduire un groupe d’hommes, surtout en temps de crise, il faut non seulement marcher sur des œufs, mais aussi user parfois du même flair que le Roi Salomon pour ne pas être taxé de parti pris. Ceci pour dire que le récent communiqué de Boni Yayi dans lequel il a traité certains de ses lieutenants de « commerçants politiques », en raison peut-être du rapport qu’on lui a fait, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

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