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Fred Houénou, ancien proche du pouvoir, devenu opposant farouche du régime, donne de la voix et refuse d’accompagner la dynamique en cours au sein de la mouvance présidentielle. Il explique le danger que court le pays en acceptant la prorogation de quarante cinq jours du mandat du Président de la République.
L’ancien conseiller technique du ministre de la communication et de la poste, porte-parole du gouvernement Alain Orounla, Fred Houénou, n’est pas sur la même longueur d’onde que ses anciens alliés qui défendent la prorogation du mandat du président de la République.
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Plusieurs affidés du pouvoir s’évertuent à défendre cette réforme intervenue lors de la révision de la constitution le 31 octobre au 1er novembre 2019 par les députés. Pour Fred Houénou, c’est « du charabia » que de chercher à expliquer une anomalie institutionnelle.
Il fait remarquer qu’en 2018, les députés du Bloc de la majorité présidentielle (BMP) avaient voulu modifier la constitution pour proroger le mandat des députés de 45 jours. Ce que la minorité avait rejeté de facto. Les mêmes députés ont décidé de proroger le mandat présidentiel de 45 jours après la révision. Cela induit sans doute une nouvelle République. « La prolongation du mandat de 30 jours induit systématiquement une nouvelle République », a-t-il déclaré.
Fred Houénou soutient que c’est une manœuvre pour permettre à Patrice Talon de faire quinze ans au pouvoir. Il est en train de finir son premier quinquennat. Si la révision de la constitution intervenait en 2018, le chef de l’État allait nous imposer un mandat unique de sept ans et faire douze ans.
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Comme cela n’a pas marché, il a introduit la prolongation du mandat pour faire quinze ans. Car, la prolongation ayant induit la nouvelle République, le mandat 2016-2021 est frappé de nullité. Donc après mai 2021, la cour constitutionnelle pourra dire que Patrice Talon peut encore faire deux autres mandats. C’est pour éviter ce piège qu’il n’admet pas la prorogation du mandat.
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