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Bénin : Talon dévoile les critères de sélection de son successeur pour la présidentielle de 2026
Lors de sa sortie médiatique de ce jeudi, le Président Patrice Talon a été interrogé sur le choix de son successeur pour la présidentielle de 2026. Dans sa réponse, il a dévoilé les critères qu’il prendra en compte pour décider.
Le chef de l’État a d’abord indiqué aux hommes des médias que le moment actuel n’est pas propice à des discussions sur le choix de son successeur : "Est-ce qu’on peut prendre le temps de travailler pour le pays et parler de cette question au moment opportun ? Je l’ai dit il n’y a pas longtemps que le moment viendra où cela va être un débat. Le délai raisonnable, c’est environ six mois avant les élections", a-t-il dit. Dans l’entourage de Patrice Talon, plusieurs personnes sont citées comme de potentiels candidats, notamment Olivier Boko ou encore Johannes Dagnon.
Lire aussi : [Bénin : un homme condamné à 30 ans de prison par la CRIET hier (les faits))>https://www.linvestigateur.info/?Benin-un-homme-condamne-a-30-ans-de-prison-par-la-CRIET-hier-les-faits&var_mode=calcul]
Pour le Président, cela n’est pas un problème : "Que mes amis, mes collaborateurs, mes proches, veulent être candidats, c’est légitime. Que la plupart d’entre vous veulent être candidats, c’est légitime. Mais au moment opportun, je ferai le choix de qui je veux soutenir, pour qui je veux voter, tout en regardant l’intérêt de mon pays, mon intérêt en tant que citoyen", a-t-il déclaré. Patrice Talon a confié qu’il ne cherchera pas un candidat qui fera preuve de loyauté envers sa personne : "Je n’ai besoin de personne pour assurer mes arrières. Personne. Je ne veux pas d’un candidat qui me sera loyal.
Il faut que le candidat soit le bon pour nous tous. C’est ce candidat qui sera le meilleur pour le Bénin. Qui sera loyal au Bénin et à Patrice Talon. Je n’ai pas besoin que quelqu’un assure mes arrières. Mes arrières c’est que le Bénin se porte bien. En tant que citoyen béninois, j’ai du plaisir à constater que mon pays se développe. Si jamais, j’ai fait quelque chose ou les miens ont fait quelque chose dont ils doivent rendre compte, qu’on le fasse. C’est comme ça qu’on va construire le Bénin. Qu’il s’appelle Pierre, qu’il soit mon frère ou autre, je verrai au moment opportun si c’est lui qui est le plus indiqué pour le Bénin".
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