A la faveur de sa rencontre hebdomadaire avec les médias, ce vendredi 13 octobre, le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji a abordé le sujet relatif à la démission de l’ancien ministre des sports, Oswald Homéky.

A en croire les explications du porte-parole du gouvernement, le départ de l’ancien ministre des sports est lié à sa récente déclaration sur la candidature d’Olivier Boko. Dans les détails, l’ancien journaliste a laissé entendre qu’au cours du conseil des ministres, du jeudi 6 octobre, le Chef de l’Etat, Patrice Talon a expliqué, le risque que courait l’ex-ministre des sports, Oswald Homéky, en affichant sa position. « Il a été interpellé par le chef de l’Etat sur une attitude qui contredit l’esprit du système partisan », a déclaré Wilfried Houngbédji. En d’autres termes, la réforme du système partisan place les partis politiques au cœur du jeu et non les individus. Pour cela, la posture de l’ancien ministre des sports est considérée comme étant en porte à faux avec ladite réforme. « Le chef de l’Etat l’a interpellé et lui a dit d’éviter cela à l’avenir parce que cela mettrait à mal, à terme, la réforme du système partisan. Le ministre a pensé qu’il pouvait défendre sa position et c’est la raison pour laquelle il a demandé à être libéré de ses fonctions », a déclaré le conférencier. Par la suite, il a avoué que le président de la République a accepté la démission du ministre.

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Pour rappel, pendant que le gouvernement était en vacances, Oswald Homéky a été interrogé sur les nombreuses suscitations de la candidature d’Olivier Boko, un ami de Patrice Talon à la présidentielle de 2026. Et il avait déclaré : "Olivier Boko est le mieux préparé de nous tous. S’il se présente, toutes les autres ambitions devront s’éclipser".
Après sa démission M. Oswald Homéky a été remplacé par Benoît Dato qui prend sa succession.