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Rwandais à l'ANIP : le gouvernement a dribblé le parlement selon Éric Houndété

L’investigateur 11/11/2023 à 12:36

Le gouvernement a fait l’option de dribbler le parlement sur les questions à lui adressées par rapport à la nomination du Rwandais, Pascal Nyamulinda, à la tête de l’ANIP. C’est l’avis d’Éric Houndété, après les réponses servies par le ministre de l’intérieur, Alassane Séidou, aux députés, ce jeudi 09 novembre à l’hémicycle.

Jeudi 9 Novembre 2023, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Alassane Séidou était devant la représentation nationale pour apporter des clarifications au sujet de la nomination d’un expatrié, un Rwandais pour conduire les activités de l’ANIP. Dans le rang des députés de la mouvance, les réponses étaient satisfaisantes contrairement à l’opposition. En l’occurrence le 1er Vice-président du parti Les démocrates, Eric Houndété.
Pour ce dernier, « plutôt que de répondre à la question, le gouvernement a fait l’option de nous distraire en nous envoyant dans l’histoire de Félix Houphouet-Boigny ». En clair, il a soutenu que le gouvernement a fait l’option de dribbler le parlement et ce n’est pas une bonne chose.

Le député de l’opposition a souligné que les questions posées étaient simples. « Y-a-t-il eu appel à candidature ? si oui, fournissez nous une copie de l’appel …Il se désole que des questions aussi simples qu’on peut répondre par « oui ou non », que le gouvernement ait choisi de les embrouiller davantage par une fuite en avant.

Lire aussi : [Bénin : « la réforme du système partisan est un recul démocratique », selon Bertin Koovi)>https://www.linvestigateur.info/?Benin-la-reforme-du-systeme-partisan-est-un-recul-democratique-selon-Bertin&var_mode=calcul]

« Ma question consiste à rassurer les béninois. Le contrôle de l’action gouvernementale, c’est mon devoir. On demande les ressources publiques à utiliser pour pouvoir faire l’action. On a posé des questions simples, ce gouvernement fait l’option de l’obscurantisme sur les questions importantes et délicates« , a regretté Eric Houndété.

Entre autres, les opposants estiment que les données les plus sensibles des béninois sont confiées à un expatrié. Ce qui n’est pas une bonne chose. En outre, ils craignent pour la transparence des élections générales de 2026 et regrettent qu’il n’y ait pas d’opposants au sein de l’ANIP, organe chargé de conduire les opérations.



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