Actualité

Bénin : « la réforme du système partisan est un recul démocratique », selon Bertin Koovi

L’investigateur 10/11/2023 à 17:43

Bertin Koovi membre du Bloc Républicain désapprouve désormais la réforme du système partisan. Selon ses propos, elle « est un recul démocratique ». Faisant d’une pierre deux coups, il a profité de sa sortie médiatique pour marteler qu’il est « candidat à la candidature » pour l’élection présidentielle de 2026.

L’ancien président de l’Alliance Iroko continue de réchauffer ses ambitions pour 2026. Bertin Koovi est revenu à la charge, profitant de sa nouvelle sortie médiatique. Selon ses propos, la réforme du système partisan est « un recul » de la démocratie au Bénin. Car, à en croire ses dires, dans toutes les démocraties au monde, il y a toujours des « candidats indépendants, en dehors de ceux qui sont portés par des partis politiques ». « Que le Bénin ne le permette pas, est un recul démocratique », selon l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2016.
En d’autres termes, ce membre du Bloc Républicain, parti soutenant la mouvance au pouvoir, fait allusion au nouveau code électoral qui oblige les candidats à l’élection présidentielle, à faire recours au parrainage dès lors qu’ils souhaitent briguer la magistrature suprême. Lesquels parrains sont soit des députés élus à l’Assemblée nationale ou des maires. Or, pour le moment, seuls les partis comme l’Union Progressiste le Renouveau, le Bloc Républicain, Les Démocrates et la Force Cauris pour un Bénin Emergent, détiennent des députés ou des maires élus. De quoi à grossir l’amertume de Bertin Koovi qui nourrit l’envie de prendre la succession de Patrice Talon.

Lire aussi : [Bénin : le décret portant suppression de visas aux ressortissants chinois en visite dans le pays)>https://www.linvestigateur.info/?Benin-le-decret-portant-suppression-de-visas-aux-ressortissants-chinois-en&var_mode=calcul]

« Une bonne partie de la réforme partisane est un recul pour notre démocratie qui a pu permettre à Boni Yayi et Patrice Talon d’être élus » à la magistrature suprême, regrette l’ancien opposant au régime en place. « Le système de 2016 ne souffrait d’aucune infirmité démocratique », a-t-il dit. « Je nous vois aller au-devant de difficultés, et je voudrais demander au peuple béninois de se joindre à moi pour demander au président Patrice Talon d’abroger toutes les dispositions qui font que ce sont quatre partis politiques, le BR (NDLR son parti), l’UP-R, LD et Fcbe, qui soient les seuls à pouvoir présenter un candidat à l’élection présidentielle de 2026 », a-t-il déclaré.

« Je suis candidat à la candidature devant le peuple béninois qui doit rejeter dans la paix, selon la loi et dans la concorde, certaines parties de la réforme partisane. », a-t-il souhaité avant de marteler que « la réforme du système partisan est crisogène après 2026. Je ne veux pas donner caution à des difficultés. La lutte, c’est de faire en sorte que nous retrouvions l’ancien système qui a permis l’élection de Patrice Talon adversaire premier de Boni Yayi en 2016. »
Toutefois, il faut remarquer que les potentiels candidats indépendants qui détiendraient de bons programmes, peuvent s’octroyer les parrains exigés par candidature. Car, « La nouvelle loi électorale initiée exige pour tout candidat au scrutin présidentiel, 16 parrainages de député ou de maire ».




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook