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Talon : « A force d’insister sur son départ, il devient suspect », selon le parti de Boni Yayi

L’investigateur 12/02/2024 à 10:16

Chez Les Démocrates, on ne souhaite guère donner au Chef de l’Etat, Patrice Talon, le bon dieu sans confession. Et pour cause, le parti de l’opposition et ses députés restent sceptiques quant à la volonté de l’actuel occupant du palais de la Marina, de quitter le pouvoir au terme de son second et dernier mandat constitutionnel.

Le projet de loi portant révision de la constitution donne des idées à ceux qui croient dur comme fer que le Président de la République, Patrice Talon ne veut nullement d’un 3è mandat tout comme chez les sceptiques de l’autre camp. Si le jeudi 8 février face à la presse, l’ancien magnat du coton a une fois encore clamé qu’il « ne veut d’aucune révision de la constitution », et qu’il est prêt à quitter le pouvoir en 2026, chez « Les Démocrates », on pense qu’à force « d’insister, il devient suspect ». C’est l’avis tranché du député Habibou Woroucoubou.

Lire aussi : [Police républicaine :les mises en garde du Dgpr aux fonctionnaires pour cette raison)>https://www.linvestigateur.info/?Police-republicaine-les-mises-en-garde-du-Dgpr-aux-fonctionnaires-pour-cette&var_mode=calcul]

Réagissant au lendemain de la conférence de presse du jeudi dernier, donnée par le Président de la République, le député du parti proche de Boni Yayi estime que « si le président ne veut réellement pas d’une révision de la constitution, qu’il devrait instruire son collègue (NDLR le député Séïbou) de la mouvance, porteur du projet, de le retirer ». Pour cela, il soutient que son camp ne prête aucune bonne foi au Chef de l’Etat qui déclare à travers ses sorties, sa volonté de partir. Au contraire, « Les Démocrates » sont « Saint Thomas », a-t-il dit. Pendant ce temps, son collègue de la mouvance, Assan Séïbou, porteur de l’initiative de révision de la constitution, estime que le porte de non-retour a été franchie. Selon ses dires, « en réitérant son vœu de quitter le pouvoir même en cas de révision de la constitution », le Chef de l’Etat, Patrice Talon a mis les « députés devant leur responsabilité ».




 
 

 
 
 

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